2010/02/16

600 milhões de euros para apoiar a criação de empresas em França


Enquanto que em Portugal o apoio ao empreendedorismo social e inclusivo continua nas ruas da amargura, com alguma migalhas (tostões, cêntimos, ..) e uns processos mais ou menos burocráticos geridos por institutos públicos, em França há uma clara aposta no incentivo à criação de actividades e os organismos da Segurança Social (em França têm uma gestão paritária.....) não andam a fazer o debate mais ou menos"socrático" de não "podermos ser todos empresários", como se fosse essa a questão!! Bem recorde-se que quem faz estas afirmações (veja-se que a única saída para os desempregados é irem para a formação...para melhorar as competências e depois.......regressarem ao desemprego de forma mais qualificada...")não tem problemas de ...desemprego e estão longe de pensar em iniciativas de natureza empresarial que assentem na economia social e solidária.

a notícia....

Unedic : 600 millions d’euros pour la création d'entreprises

L'UNEDIC, l’organisme chargé de la gestion de l'assurance chômage, finance les aides du Pôle emploi en faveur des demandeurs d'emploi créateurs ou repreneurs d'entreprise : l'ARCE (Aide à la reprise ou à la création d'entreprise) versée sous la forme de capital pour les allocataires qui ont obtenu l'exonération ACCRE (Aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d'entreprise) et la possibilité de cumuler l'ARE (Allocation de retour à l'emploi) avec les revenus d'une activité non salariée lorsque ces derniers ne dépassent pas 70 % de la rémunération précédente.
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Par ailleurs, Pôle emploi verse également, sur des fonds d’État cette fois, une aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise pour les bénéficiaires de l’ASS, baptisée ACCRE-ASS.

Le montant de ces aides est important, puisque l’ARCE a représenté 576,4 millions d’euros en 2008, un chiffre qui représente 2,9% de la somme affectée à l’Allocation de retour à l'emploi (20,2 milliards d’euros la même année). Le montant de l’aide est en augmentation très forte sur l’année précédente avec +34,5% (428,4 millions d’euros en 2007). En 2006, année de démarrage sur un semestre, l’ARCE s’élevait à 112,5 millions d’euros.

Le rapport financier de l’Unédic pour l’année 2008 notait parmi les évolutions marquantes concernent « le poids très important de l’ARCE » qui représente 70,1 % du total des aides versées par l’Unédic et 78,3% de celles attribuées aux demandeurs d’emploi. En 2007, le rapport financier du régime d’assurance chômage faisait exactement la même remarque – mais alors, le poids de l’ARCE se limitait à 56,2% du total des aides.

En effet, en 2008, l’Unédic a versé 822,2 millions d’euros d’aides, dont 736,6 pour les allocataires et 85,6 pour les entreprises. En 2007, les chiffres étaient de 662,4 et 99,6 pour un total de 762 millions d’euros.

Le cumul entre l'ARE et les revenus d'une activité non salariée n’est pas chiffré de manière différenciée. Il représente probablement des sommes non négligeables.

Rappelons que l’ARCE correspond à la moitié des allocations restant due à la date de démarrage de l’activité. Elle est versée en deux fois pour des montants égaux. Le premier versement intervient à la prise d’activité. Le solde est versé 6 mois après le début de l’activité si celle-ci est toujours exercée par le bénéficiaire de l’aide. L’ARCE est compatible avec le statut d’autoentrepreneur.

En octobre 2008, l’Assédic de Clermont-Ferrand avait publié une étude sur les bénéficiaires de l’ARCE.

Entre juin 2006 (mise en place dispositif) et juin 2008, 2 020 allocataires ont bénéficié de l’Arce en Auvergne. Parmi ces personnes, 1 400 ont bénéficié des deux versements. Au total sur cette période, 3 400 paiements ont été réalisés pour un montant total de 16,6 millions d’euros. Le montant moyen du premier versement est de 4 900 €. Cependant la moitié des bénéficiaires se sont vus verser moins de 4 300 €.

Les bénéficiaires de l’ARCE sont majoritairement masculins (70 % d’hommes). Ils sont âgés en moyenne de 35,8 ans.

Parmi les 2 020 bénéficiaires de l’ARCE, 120 se sont réinscrits comme demandeurs d’emploi après le premier versement de l’aide sur la période étudiée (ce qui signifie qu’ils ont cessé leur activité). L’arrêt de l’activité s’est généralement déroulé entre 7 à 13 mois après la date de création d’entreprise. Cependant, 25 personnes environ n’ont bénéficié que d’un seul paiement de l’ARCE, ce qui signifie que la durée de leur activité n’a pas excédé 6 mois