2011/03/04

Yunus afastado do banco central do Bengladesh


Mohamed Yunus, Presidente do Grameen Bank foi deposto da sua função no Banco Central do Bengladesh na base de um pretexto formal, ou seja que a sua nomeação não terá respeitado as normas em vigor. Trata-se de um afastamento que alguns relacionam com a intenção daquele em criar um partido político em 2007 (projecto entretanto afastado) para combater os que governam só para ganharem dinheiro.
"L’inventeur du microcrédit est cependant resté à son poste, après avoir introduit un recours auprès de la Haute cour de justice du pays, et avec le soutien du conseil d’administration de son institution.
Selon les observateurs, c’est le projet (abandonné) de création d’un parti politique, en 2007, qui aurait provoqué l’ire du Premier ministre Sheikh Hasina. Il estimait alors que la politique au Bangladesh visait simplement à « pouvoir pour faire de l'argent. »
L’État du Bangladesh détient 25% du capital de l'établissement, qui compte plus de huit millions de clients, dans 82.000 villages, selon un système de groupes de solidarité imité dans de nombreux pays. En France, il a servi de modèle à l’Adie, même si son dispositif actuel s’est quelque peu éloigné de celui des origines.
Le départ forcé de Yunus, s’il est confirmé, est aussi à mettre en rapport avec les dérives constatées du secteur du microcrédit. En Inde, il s'apparente dans certaines banques à un crédit à la consommation ruineux et plusieurs bénéficiaires se sont suicidés ; au Mexique, il a permis à certains promoteurs du système de faire fortune, avec des taux d’intérêt prohibitifs. Yunus avait dénoncé ces évolutions.
En France, Martin Hirsch a appelé à « sauver le professeur Yunus », tandis queLe Figaro s’interroge : « vont-ils tuer le microcrédit ? » et que Libération évoque joliment un « règlement de comptes en banque" b. willot